Journée mondiale de l’Urticaire 2022

Élaine notre présidente est intervenue Jeudi le 22 septembre dernier lors du Gala de la Fondation Canadienne d’allergies, asthme et immunologie (CAAIF). La journée mondiale de l’urticaire est aussi une journée pour prendre le temps de dire merci.

Au début des années 70, j’ai rencontré pour la première fois un immunologue car j’avais le rhume d’avril à octobre. J’avais aussi de l’asthme qui devenait incontrôlable surtout en présence des animaux.

Il y a 50 ans, c’était une demi-journée cauchemardesque de subir un test de dépistage. Les plus vieux d’entre vous se rappellent certainement du dépistage par injection sous-cutanée. Moi aussi!! Passer ce genre de test à un jeune enfant était une épreuve autant pour le patient que pour le physicien. Si la recherche n’avait pas amélioré les choses, je ne veux pas imaginer la longueur du délai d’attente pour un test. Dernièrement, j’ai repassé un test de dépistage. Une simple prise de sang!!! Quelle amélioration!!

J’ai également fait l’expérience des crises d’urticaires répétitives qui ont fini par devenir chronique. Il n’y avait pas beaucoup d’option de traitement efficace à cette époque.

Aujourd’hui, la donne a changé. C’est maintenant l’accès aux traitements efficaces qui devient un enjeu.

Je m’implique personnellement pour la journée mondiale de l’urticaire le premier octobre de chaque année. Depuis 2019, la société canadienne d’urticaire chronique existe pour informer, soutenir et représenter les patients. Nous sommes aussi devenus membre de Global Allergy and Airways Patients Platform et UCARE qui s’impliquent mondialement pour faire entendre la voix des patients.

Nous sommes à un moment charnière. De plus en plus patients et physiciens doivent faire équipe pour faire avancer la recherche et aussi pour faire entendre haut et fort les messages afin de favoriser l’accès aux traitements efficaces.

Une soirée comme celle de la CAAIF représente un bel exemple de collaboration. Je les remercie de l‘invitation de ce soir et j’espère de tout cœur que c’est le début d’une belle complicité entre physiciens et patients qui commence ce soir. Financer la recherche est la garantie d’une vie meilleure pour les patients et nous devons nous rappeler qu’au final c’est le patient qui bénéficie des résultats.